L’Harpagophytum : une plante pour les douleurs articulaires légères
FICHE TECHNIQUE
- Nom Latin : Harpagophytum procumbens
- Nom Commun : Harpagophyton, “griffe du diable”, “racine de Windhoeck”
- Famille : Pédaliacées
- Type : Plante vivace
- Origine : zones semi-désertiques de Namibie, du Botswana et d’Afrique du sud.
- Partie de la plante utilisée : la racine
QU’EST CE QUE L’HARPAGOPHYTUM ?
L’harpagophytum est une plante vivace originaire des régions semi-désertiques d’Afrique australe : Afrique du Sud, Namibie, Botswana.
C’est une plante vivace, herbacée, à tiges rampantes et à petites fleurs solitaires en tubes évasés de couleur rouge-violacée.
Son nom vient du grec harpagos : “crochets”, ou “grappin”, évoquant la forme de ses fruits. Littéralement, harpagophytum signifie harpon végétal. On la connaît d’ailleurs également sous le nom plus familier de “griffe du diable”.
Elle se trouve à l’état sauvage dans le désert de Kalahari (Namibie).
Sa racine se développe très en profondeur, et de la racine principale partent les racines secondaires formant les tubercules utilisées en médecine. La totalité du système racinaire atteint jusqu’à 1,5 m d’envergure et 2 m de profondeur. La racine récoltée est coupée et rapidement séchée (car elle pourrit très vite sinon).
Elle est ensuite réduite en poudre par cryobroyage pour entrer dans le composition de différents compléments alimentaires : gélules, solutions buvables, crèmes, etc…
QUELLES SONT SES RECONNAISSANCES OFFICIELLES ?
L’harpagophytum est utilisée depuis plusieurs centaines d’années par des peuples indigènes du Sud de l’Afrique – les Bantus, les San, les Namakhas et les Khoi. Leurs sorciers guérisseurs utilisent régulièrement cette plante. Ils utilisent l’harpagophytum pour soulager toutes sortes de de maux : douleurs rhumatismales, mais également troubles digestifs, ulcères, furoncles,…
Les premières descriptions occidentales de la plante datent de 1820, mais c’est quelques décennies plus tard qu’on découvre ses vertus médicinales.
En 1907, un Allemand, Menhert, fermier mais également soldat en Namibie, découvre que les sorciers indigènes utilisent une décoction bien spécifique pour traiter les blessés. C’est ainsi qu’il découvre les vertus médicinales de l’harpagophytum et envoie la plante en Allemagne pour la faire analyser. c’est ainsi qu’il la rendra populaire en Europe.
En Occident, on l’utilise surtout pour soulager les douleurs arthritiques, ses propriétés apéritives et digestives étant peu connues.
Elle fait partie de la pharmacopée traditionnelle du Sud de l’Afrique depuis plusieurs centaines voir milliers d’années.
Elle est approuvée pour la commission E (instance allemande) depuis 1989 pour la perte d’appétit, les troubles digestifs et le traitement des maladies dégénératives du système musculo-squelettique.
En 1996 l’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) reconnaît son action “contre les douleurs provoquées par l’arthrose et les tendinites”.
Par la suite, L’OMS reconnaît comme « cliniquement avéré » son usage dans “le traitement des douleurs liées aux rhumatismes », et comme « traditionnel » son usage dans « la perte d’appétit, les troubles digestifs et les tendinites ».
En 2008, l‘ EMA (Agence européenne du médicament) admet l’efficacité de l’Harpagophytum « pour soulager les douleurs articulaires mineures ».
En France, ANSM (l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament) reconnaît la plante dans l’usage traditionnel et la place dans sa liste A2 des plantes médicinales utilisées traditionnellement.
COMPOSITION DE L’HARPAGOPHYTUM
Les éléments principes actifs de la plante sont les iridoïdes, le principal étant est l’harpagoside, donc la teneur varie de 0,5 à 3%.
QUELLES SONT SES PROPRIÉTÉS ?
C’est une des première plantes utilisée en cas de rhumatismes bénins ou pour traiter des douleurs articulaires légères. Ces propriétés anti-inflammatoires ont été mises en évidence chez l’animal puis chez l’homme par différentes études in vivo. Plus récemment, son efficacité sur la douleur a été également été démontrée.
COMMENT LE CONSOMMER ?
Comprimés ou capsules de poudres, teinture, racine séchée en vrac, en application externe dans un gel par exemple.
En usage interne, préférez les extraits normalisés en harpagosides (de 1,2 % à 2 %), ou dont le taux d’extraction est de 5:1.
Pour une infusion par exemple : 1 sachet-dose dans 20 cL d’eau bouillante, 1 à 3 fois par jour. Mais attention c’est très amer…
Pour des gélules : suivre la posologie préconisée sur la boite. Les dosages étant différents d’une marque à l’autre. Dans notre cas, On vous conseille de ne pas dépasser les 2 gélules par jour en ce qui concerne l’artiforce 7.
En usage externe (pommade, gel, crème ou huile) : appliquer 2 fois par jour en massage doux. Découvrez nos conseils de massage de notre gel Soulagen’PRO.
On vous recommande aussi de suivre le traitement sur plusieurs mois pour voir les effets, au moins 3 mois. L’idéal, si les douleurs sont chroniques, est de prendre la plante en continue en respectant des pauses de 2 semaines à 1 mois 2 à 3 fois dans l’année.
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